references
Dans notre élément
Au Fil de l’Orge : En 2017, trois nouvelles communes vont rejoindre le Syndicat. Pourquoi ont-elles souhaité adhérer ?
Jean-Marc Bouchy : Les démarches d’adhésion de Pecqueuse, Angervilliers et Forges-les-Bains sont en cours. Elles se sont tournées vers nous car ces petites communes ont du mal à faire face aux procédures administratives et techniques pour leurs projets d’assainissement. Pecqueuse était soumise à des dossiers d’autorisation préfectorale et des dossiers de demande de subvention complexes, c’est pourquoi il y a 3 ans, la commune a sollicité notre soutien comme assistant à maîtrise d’ouvrage. Nous les avons aidés à monter leur dossier, à concevoir le projet technique et à acquérir les terrains nécessaires. Angervilliers et Forges-les-Bains nous ont contactés pour leurs réseaux d’assainissement et leurs stations d’épuration. Elles étaient arrivées au terme de leur contrat avec la société en charge de cette mission. Ces communes se sont tournées vers notre Syndicat grâce notamment aux communes de la Charmoise situées à proximité qui apprécient notre travail sur des problématiques similaires. Le bouche-à-oreille a été favorable ! Le Syndicat possède une vraie culture de service aux communes, même si elles ne sont pas encore adhérentes. Elles devraient l’être en 2019.
AFO : Quels sont les projets qui vont être menés avec ces trois communes dans les mois / années à venir ?
JMB : Pour Pecqueuse, nous allons créer une nouvelle station d’épuration pour remplacer l’actuelle qui est obsolète. Les travaux dureront 1 an. Pour Angervilliers et Forges-les-Bains, le Syndicat a pris en charge la gestion des réseaux d’assainissement et les stations d’épuration. Un plan d’actions a été défini sur 2018 et 2019.
AFO : L’année 2017 a été marquée aussi par des événements comme le projet de rapprochement avec le Sihal ou le transfert de compétences des agglomérations. Pouvez-vous nous expliquer les impacts sur le Syndicat de l’Orge ?
JMB : Depuis le 1er janvier 2018, suite aux lois Notre et Maptam, la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (Gemapi) est devenue une compétence obligatoire des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Elles peuvent cependant retransférer cette compétence aux syndicats existants, ce qui a été fait sans hésitation. Nous avons ainsi accueilli 3 nouveaux membres le 1er janvier 2018 : la communauté d’agglomération Paris Saclay, la métropole du Grand Paris et la communauté de communes du Pays de Limours. Concrètement, cela ne modifie pas nos missions mais cela valorise notre travail, sensibilise ces organismes à la thématique de la rivière et rassemble les acteurs. Quant aux raisons du rapprochement avec le Sihal, elles sont simples. Toute action menée sur la Prédecelle gérée par ce Syndicat a un impact positif sur la qualité ou les crues des cours d’eau aval. Parallèlement, les recettes de ce dernier, qui repose sur une population peu nombreuse, ne permettent pas de mener tous les projets voulus. Ainsi, un regroupement permettrait d’améliorer l’efficacité globale au bénéfice de l’ensemble des cours d’eau et des riverains.