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Seconde nature
Le Syndicat continue à se transformer pour s’améliorer
La santé et la sécurité des agents préoccupent le Syndicat depuis de nombreuses années. Estelle Veis, responsable QHSE (qualité, hygiène, sécurité et environnement) au Syndicat de l’Orge, nous explique comment ces sujets sont appréhendés aujourd’hui mais aussi comment le Syndicat envisage le renouvellement de ses certifications.
Dès 2003, le Syndicat a abordé une première grande étape en matière de santé et de sécurité avec la certification OHSAS 18001 dont l’une des exigences est de mesurer les risques encourus par les collaborateurs. “Cela impliquait la mise en place du document unique d’évaluation des risques professionnels, précise Estelle Veis. Pour cela, nous avons répertorié tous les risques auxquels étaient exposés les agents par type de métiers ; nous les avons classés par fréquence, gravité, moyens de maîtrise à notre disposition et nous avons mis en place des plans d’actions suivant la notation déterminée. Cette démarche est une base importante pour toute politique santé et sécurité.” Suite à la réalisation de ce document unique, le Syndicat a procédé à des achats de matériel plus adapté ou à la mise en place de procédures visant à améliorer la sécurité.
Au plus près des risques pour mieux les combattre
Chaque année, le document unique est remis à jour. Les risques sont réévalués et les plans d’actions réajustés. En 2010 puis en 2015, le Syndicat a souhaité également s’interroger sur le bien-être au travail. Un questionnaire a ainsi été diffusé à l’ensemble des agents. Puis en 2017, les risques psychosociaux ont été intégrés au document unique. “Nous avons évalué les risques grâce à la démarche de l’INRS (1). Plus d’une centaine heures d’interviews auprès des agents ont été nécessaires. Nous avons mis en place des ateliers pour évaluer les risques, constituer de nouvelles unités de travail et créer des plans d’actions. Il a fallu libérer la parole. Ce n’était pas simple au début mais les agents ont exprimé une certaine curiosité. Au final, 85% d’entre eux ont participé aux ateliers d’évaluation.”