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85 %
des agents ont participé aux ateliers d’évaluation
Au terme de cette démarche, 22 unités de travail ont été redéfinies, au lieu des 18 existantes. “Nous avons été au plus près des risques et cela a été apprécié. C’était une demande du CHSCT. Sous le couvert de l’anonymat, certaines réalités ont été évoquées. Les agents ont compris que nous étions là pour trouver des solutions. La volonté d’amélioration de la direction du Syndicat a été bien perçue. Le travail était motivant des deux côtés !”
Aller vers une certification plus adaptée
Si le document unique ne peut pas être considéré comme un élément suffisant pour l’obtention de la certification, il fait en revanche partie des exigences incontournables à la démarche. Deux certifications sont actuellement en cours de renouvellement au Syndicat. “Le document unique est essentiel mais c’est toute une politique santé et sécurité qui doit être menée. Comment dynamiser la prise en compte de ces sujets dans notre organisation ? Quels relais sur le terrain ? Comment faire circuler l’information ? Comment former les agents ? Il y a beaucoup à faire... La précédente version de la certification OHSAS 18001 datait de 1998 et était en fin de vie. Aujourd’hui, nous allons nous orienter vers la nouvelle norme ISO 45001 qui nous permettra de mieux intégrer notre système de management de la santé, de la sécurité et de l’environnement. Il sera plus facile grâce à elle de poser des indicateurs, des objectifs et d’assurer son suivi. La substance de la norme OHSAS 18001 se retrouve dans la norme ISO 45001 mais son articulation est différente. L’action y est plus présente et cela nous correspond davantage.”
“Le Syndicat de l’Orge m’a séduite”
Après plusieurs années d’expériences professionnelles en management (performance, innovation, qualité, management) dans différents secteurs, Estelle reprend ses études pour obtenir un Master 2 en QHSE. “ Je cherchais une structure partenaire. Les missions du Syndicat m’ont attirée, ayant toujours eu une forte appétence pour les problématiques environnementales. J’ai donc intégré le Syndicat en tant que stagiaire. Après mon diplôme, on m’a proposé un poste pour continuer à travailler sur les sujets en lien avec mon Master mais aussi pour prendre en charge des thématiques plus larges liées à la certification. J’avais d’autres projets en tête mais finalement j’ai accepté la proposition du Syndicat par conviction. Les missions du Syndicat sont nobles et je suis ravie d’y contribuer.”
Une obsession : s’améliorer en permanence
En parallèle de toutes ces missions, Estelle Veis mène aussi une démarche d’amélioration continue. L’objectif consiste à réaliser des changements, petit à petit, mais de façon permanente afin d’obtenir de meilleurs résultats. “Nous nous basons sur la démarche PDCA (plan, do, check, act). Elle est matérialisée par une roue qui avance perpétuellement. On se remet en question en permanence pour faire mieux ! La roue est alimentée par les normes. Elles posent des exigences qui demandent des méthodologies de travail pour arriver au meilleur résultat. L’innovation a aussi une grande importance. La démarche d’amélioration continue se base souvent sur des groupes de travail. Cela apporte de la fluidité, de l’interactivité entre les services. Et ça aussi c’est positif pour l’organisation !”
Estelle Veis, responsable QHSE
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unités de travail ont été redéfinies, au lieu des 18 existantes
(1) Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS).
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